mercredi 26 avril 2017

Les régimes créent des désordres du comportement alimentaires, sans faire maigrir durablement

D'après l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), les régimes, quels qu'ils soient, équilibrés ou pas, engendreraient des risques de déstructuration du comportement alimentaire.
 
Extrait du rapport sur l'évaluation des régimes amaigrissants :
En toute logique, la pratique des régimes amaigrissants affecte surtout le comportement alimentaire. Sa complication la plus courante et la plus connue est le syndrome de restriction cognitive, découvert en 1975 (Herman et al. 1975), puis décrit en 1980 par Herman et Polivy et défini comme « une tentative – réussie ou non – de réduire sa ration alimentaire pour atteindre un poids inférieur à son poids spontané et s’y maintenir » (Herman et al. 1980). Ce phénomène foncièrement psychologique entraîne un comportement alimentaire caractéristique qui a d’abord été identifié chez des sujets obèses et considéré comme la cause de l’obésité jusqu’à ce que l’on découvre qu’il se manifestait chez les individus au régime, quel que soit leur poids.
« Lorsqu’un individu décide de perdre du poids, il cesse de sélectionner sa nourriture en fonction du plaisir qu’elle va lui procurer et détermine ses choix à partir de ce qu’il sait (ou croit savoir) des propriétés diététiques des divers aliments. Il adopte une disposition intérieure vis-à-vis de la nourriture par laquelle il substitue la raison au plaisir en se contraignant à privilégier les informations cognitives - extérieures et étrangères à lui - au détriment de ses propres sensations physiologiques - internes et personnelles - pour choisir sa nourriture » (Le Barzic 2001).
La seule intention de manger moins pour peser moins crée l’état de restriction cognitive qui « se traduit par une hypophagie chronique, éventuellement entrecoupée d'accès d'hyperphagie plus ou moins réguliers et conséquents lorsque la désinhibition fait échec à la volonté de contrôle. C’est ainsi qu’elle peut paradoxalement conduire à manger d’autant plus et plus “mal” que si l’on n’avait pas cherché à manger “bien” et moins pour peser moins. » Il a été démontré que la restriction cognitive accentue paradoxalement les déséquilibres nutritionnels en augmentant la proportion de lipides et de protéines au détriment des glucides (Lluch et al. 2000). Elle est un facteur de risque de déclenchement ou d’aggravation des troubles du comportement alimentaire (Patton et al. 1999).
 

mercredi 13 mai 2015

Extrait de l'e-book "En finir avec les régimes pour trouver son poids idéal"

(...)

Le mangeur à l'écoute de son corps, et présent à lui-même ne confondra pas ses sensations et répondra à ses besoins de façon adéquate. Et la façon adéquate est tout à fait personnelle. Comment répondre à une fatigue nerveuse par exemple ? Certains joueront avec leurs enfants ou sortiront avec des amis. D'autres iront faire du sport, de la danse, du jardinage. D'autres liront, écouteront de la musique, méditeront, prendront un bain chaud, iront dormir...

On peut aussi aller s'acheter un délicieux gâteau et le savourer !

Je ne comprends pas ! Vous dîtes que l'on peut répondre à une situation d'ennui ou de stress en mangeant ?

Il ne s'agit pas de dire "on peut" ou "on ne peut pas", ou "j'ai le droit", "je n'ai pas le droit". Ce serait retourner à un mode restrictif, et donc, on serait loin du véritable plaisir. Si vous pensez "j'ai droit à un gâteau en cas de stress", vous allez le manger sans véritable envie ou compulsivement. C'est aberrant. Par contre, lorsque l'on a dépassé le stade de la restriction ("je peux", "j'ai le droit"), toutes les portes sont ouvertes puisque l'on fait les choses en conscience !

A ce moment là, si l'on sent qu'après une journée stressante, il serait bon de déguster un excellent gâteau, alors c'est parfait !

Alors là, je ne comprends plus rien !

Votre corps, vos ressentis comprennent parfaitement bien celà. Il s'agit juste de faire confiance, de vivre, de laisser vivre. Ce qui vous perturbe, c'est l'absence de limite. Vous avez peur de ce qui pourrait vous arrivez si vous ne vous contrôliez plus. Mais votre corps n'a pas besoin de votre contrôle. Il a sa propre intelligence. Ce n'est pas une chose mentale. Lorsque vous absorbez un aliment, vous n'êtes pas entrain de vérifier que celui-ci entre bien dans l'estomac, qu'il subit bien certaines transformations, qu'il entre bien dans l'intestin grêle à telle heure, etc. Pourtant, cela se fait ! Cela se fait sans votre contrôle. Pouvez-vous imaginer que vos prises alimentaires se fassent sans votre contrôle ? Mais vous avez peur de perdre le contrôle, n'est-ce-pas ? Car qu'arriverait-il ? Vous pensez que cela serait terrible, que vous feriez n'importe quoi, que vous mangeriez une cinquantaine de tablettes de chocolat. En fait, il y a peu de chances que vous en arriviez à ce comportement car, sans contrôle, le corps reprendrait ses fonctions assez vite.

Mais vous avez un mental et nous devons composer avec. Le principe sera de retrouver vos sensations alimentaires pas à pas. Cela va encore plus loin. Il s'agira de vous retrouver vous-même !

(...)

E-book disponible sur ce blog au prix de 5 euros

jeudi 17 avril 2014

Manger avec plaisir des pâtisseries soutient l'immunité !


Le Dr Daniel Monti explique :

On réalisa une expérience au cours de laquelle les participants devaient manger une pâtisserie très sucrée.
Or, on a constaté chez les personnes qui l'ont fait en éprouvant de la honte et de la culpabilité que leurs fonctions immunitaires avaient suvi une baisse passagère.
En revanche, celles qui ont tout simplement aimé l'expérience et savouré ce qu'elles mangaient ont vu leur système immunitaire se renforcer !

Le Dr Monti a reçu son doctorat en médecine de l'université de l'état de New-York à l'école de médecine de Buffalo en 1992. Il est actuellement directeur exécutif et médical du centre Myrna Brind pour la médecine intégrative à l'université Thomas Jefferson.
Source : Que sait-on vraiment de la réalité (Arntz, Chasse et Vicente).

jeudi 14 mai 2009

Poids : l'image mentale du corps

L’image mentale qu’ont certaines femmes de leur propre corps détermine leur relation à la nourriture.

Certaines femmes se voient beaucoup plus grosses qu’elles ne le sont en réalité. Et ce n’est pas uniquement le cas de l’anorexie.

Cette représentation mentale les coupe de leur « sentir » qui passe inévitablement par le corps.

Le ressenti du corps apporte cette bonne relation avec le moment présent, qui permet de sentir le plaisir de manger, puis le moment où, si l’on continue, le corps n’aura plus plaisir à manger.

Etre présent en mangeant, avec tout son corps, sans jugement, sentir le plaisir, le goût, les sensations, agréables ou non, amène de la conscience.


La conscience libère du mental. Et là, l’alimentation n’est plus une méthode, des règles, un régime, un automatisme, une habitude ou une pulsion.



lundi 20 avril 2009

Perte de poids : le témoignage de Cathy

Dans une émission diffusée en direct sur internet, l'animatrice de télévision américaine Oprah Winfrey à reçu l’enseignant spirituel, Eckhart Tolle, pour échanger sur son livre "Nouvelle Terre".
Les interviews ont eu lieu de mars à mai 2008.
Cathy, une internaute, témoigne de la perte de la poids qui a accompagné son travail sur la conscience.
  • Cathy : J’ai perdu 14 kgs l’année dernière. Pour moi, cela a été un travail spirituel. Ce n’est pas qu’une perte de poids juste à la surface. Et maintenant, mes amis me demandent comment j’ai fait, et je ne sais comment leur expliquer. Ce n’est pas juste un rapport avec ce que vous mangez ou le fait de faire des exercices. Cela a changé ma vie. Mais mes amis me voient comme une malade mentale quand j’essaie de leur expliquer.
  • Oprah : Je comprends ce que vous voulez dire.
  • Cathy : Oui, je sais que vous savez.
  • Oprah : Regarder en soi, être conscient de quoi vous vous nourrissez, être conscient de votre relation avec votre corps afin de lui donner juste ce dont il a besoin. Ce n’est pas en rapport avec la diète, avec la nourriture et avec combien de fois vous mangez, mais c’est à propos du fait d’être conscient.
  • Cathy : Mais la plupart du temps, le monde est focalisé sur l’aspect superficiel de ce que vous mangez.
  • Eckhart : Oui, être à l’écoute du corps aide beaucoup car le corps sait ce dont il a besoin. Vraiment, le surpoids se produit car une partie de vous, la partie inconsciente, cherche un substitut pour avoir l’impression d’être vivant.
  • Oprah : Oui, je peux le confirmer. Et maintenant, vous saurez comment l’expliquer à vos amis !
L’ensemble des discussions est disponible en vidéo sur You Tube et sur le blog « la maison d’Emmanuel »http://maison-ema.over-blog.fr/article-24800036.html. Avec nos remerciements.

L'ebook disponible sur ce blog, propose d'en finir avec les régimes, pour trouver une approche saine et consciente de l'alimentation et du poids.

vendredi 17 avril 2009

Manger trop : la vision de l’enseignant Eckhart Tolle


Dans une émission diffusée en direct sur internet, l'animatrice de télévision américaine Oprah Winfrey à reçu l’enseignant spirituel, Eckhart Tolle, pour échanger sur son livre "Nouvelle Terre". Les interviews ont eu lieu de mars à mai 2008.

Eckhart Tolle aborde le rapport à la nourriture en réponse à la question de Ginger, une internaute berlinoise.
Il explique le problème de la résistance, l'importance de la conscience, de la présence, du ressenti.


Je développe ces thèmes de façon pratique dans mon e-book disponible sur ce blog.
  • Ginger : Je sens que c’est comme si j’étais consciente des choses que je fais qui sont destructrices, et que je ne me sens pas capable d’arrêter. Je sens que j’étiquette les choses qui sont mauvaises pour moi, et ensuite je résiste. Comme manger de la nourriture frite, ou boire trop, ou les relations. J’y résiste, et je sens que cela crée une source d’anxiété. Et parfois, les décisions importantes dans ma vie viennent facilement, mais ces petites choses, les petites décisions quotidiennes, s’accumulent et deviennent une source d’anxiété. Donc ma question est : comment être dans cette action inspirée et créer cette facilité d’action pas seulement pour les choses importantes, mais aussi quand il s’agit de faire des changements, des choix sains dans la vie quotidienne.
  • Oprah Winfrey : Les gars, bonne question ! Merci Ginger ! Donc, pourquoi est-ce que cela doit être une lutte juste pour faire la chose juste ? Vous savez, pour moi, c’est toujours à propos de la nourriture. Comment cela peut-il devenir facile, se faire sans effort ? C’est bien cela votre question ? Et de quoi parlez-vous, en fait ?
  • Ginger : Pour moi, ce serait les frites.
  • Oprah Winfrey : Et pour moi, c’est le vin rouge et les frites !
  • Eckhart Tolle : Donc, vous voulez dire que quand vous manger des frites, il y a une voix dans votre tête qui dit que vous ne devriez pas en manger, et donc, vous en mangez moins.
  • Ginger : C’est un peu comme un match de tennis.
  • Eckhart Tolle : Manger beaucoup, manger trop, a beaucoup à voir avec l’égo aussi, car l’égo vit dans un état constant de « pas assez ». Il cherche toujours quelque chose d’autre pour se remplir, et en général, ce sont des expériences pour s’identifier à ceci ou cela, mais c’est aussi le "besoin de plus", comme je l’appelle, qui est inscrit dans le fonctionnement de l’égo, qui est parfois transféré dans le corps, et que vous expérimentez alors comme le désir de manger bien plus que ce que le corps veut. Manger consciemment, est vraiment le moyen d’en sortir. Par exemple, je suggérerais, quand vous mangez des frites, d’en faire une méditation et de les manger consciemment sans qu’il y ait une entité secondaire dans votre tête vous disant que vous ne devriez pas en manger. Mangez les pleinement et consciemment et en même temps, ressentez votre corps pendant et après les avoir mangées. Alors, vous amenez un peu de présence dedans, et vous pouvez réaliser que, dans certains cas, le corps ne veut pas en manger. C’était l’esprit qui voulait en manger. Ainsi, mangez consciemment.
  • Ginger : Pour moi, c’est aussi l’anxiété de la résistance.
  • Oprah Winfrey : Ce qu’il dit, c’est d’arrêter d’y résister. En fait, après avoir lu son livre, j’ai essayé. Si vous arrêtez d’y résister, car les frites ne sont pas mauvaises, c’est la pensée dans votre tête qui dit que les frites sont mauvaises, si vous faites ce qu’il recommande, si vous vous asseyez et que vous en faites consciemment une méditation, ce que vous allez trouver, c’est que vous ne mangerez pas 2 paquets de frites inconsciemment, que vous allez jouir de chacune des frites dans le plaisir. Et vous vous arrêterez quand ce n’est plus plaisant. Il dit d’en faire une méditation. Soyez avec cela. Ressentez. Autorisez votre corps entier à être avec cela. Ressentez la sensation, et quand vous en avez fini avec le plaisir de cela, laissez-le aller ! C’est ce que vous dîtes n’est-ce pas ?
  • Eckhart Tolle : Oui.
  • Oprah Winfrey : Et on peut faire la même chose, je suppose, avec toutes les autres choses.
  • Eckhart Tolle : Quand j’avais 20 ans, je m’enivrais souvent comme le font souvent les jeunes. Maintenant, je bois encore un verre avec plaisir. J’aime beaucoup cela. Mais c’est très rare que je boive 2 verres car le corps me dit stop.Vous pouvez sentir votre corps. Il vous dira souvent si c’est juste ou non de manger ou boire ceci ou cela.
  • Oprah Winfrey : Je viens de comprendre quelque chose. Vous ne devenez pas obèse ou drogué aussi longtemps que vous agissez consciemment ! L’inconscient est là quand vous êtes pris de façon obsessionnelle. Merci Ginger !
  • Eckhart Tolle : Jouissez de vos frites !
  • Oprah Winfrey : Amusez-vous, oui. Prenez un verre de vin consciemment !

L’ensemble des discussions est disponible en vidéo sur You Tube et sur le blog « la maison d’Emmanuel ». http://maison-ema.over-blog.fr/article-24800036.html. Avec nos remerciements.